Quelques représentations liées à la vie en Egypte antique
Voici quelques illustrations destinées à illustrer les « concepts » que nous avons rencontrés aujourd’hui en cours.
D’abord et avant tout, l’ankh, souffle de vie, associé à Aton et à Isis, Aton pour la force vitale, Isis pour le noeud central :
Le glyphe est repris chez les chrétiens égyptiens (coptes) pour devenir la croix ansée qui symbolise le souffle de vie qui ne s’arrête jamais et qui est donc le symbole vivant du Christ en croix vainquant la mort (le souffle de vie au-delà de la mort) :
Une petite incongruité tient à la configuration des avenues et boulevards tracés autour de l’Opéra de Paris sous Napoléon III, période durant laquelle l’étymologie (discutée) de Paris fut réassociée à Bar-Isis, « la barque d’Isis », après que Napoléon Ier eut déjà commandé un blason pour Paris qui comportât une barque avec Isis en proue. Ci-dessous, donc, une vue aérienne de l’Opéra Garnier, et ensuite le blason de la ville de Paris sous Napoléon Ier (version de 1811) :
Voici maintenant le ka, sorte d’énergie vitale, par laquelle est désignée l’insertion dans l’être, l’entreprise, et la réussite :
Et je finis par le ba, sorte d’énergie de déplacement, de transformation, de métamorphoses ; je pense que les Métamorphoses d’Ovide sont ce qui donne l’idée la plus approchante, dans une culture latine, de ce ba ou de cette « âme-ba », de cette énergie de changement, de mutation, jusqu’à la transformation interne :